jeudi 4 avril 2013

Paris : Douce de Franclieu, l'inconnue de la primaire UMP

Douce de Franclieu

Mère de famille de 53 ans, un pied à Paris et l'autre dans le Gers, cette "candidate anti-bobos" fait figure de parfaite inconnue à côté de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Rachida Dati. Elle veut porter l'étendard du libéralisme pur et dur pour les municipales de 2014. Faute de parrainages, sa campagne risque de s'arrêter mardi prochain.


"Cinquante électeurs me soutiennent et les élus parisiens ne répondent pas à mes lettres… C'est chaud les marrons !" A cinq jours des échéances, Douce de Franclieu n'a plus qu'un pied dans la course. Elle "rame" pour trouver ses 300 parrainages et risque de sortir dès mardi prochain, à midi, de la primaire UMP pour les municipales à Paris prévue en principe jusqu'en juin *.
"Les élus n'osent pas me soutenir… Ils ont peur pour leur investiture", hasarde cette quinquagénaire enjouée qui se présente sous le simple apparat de "mère de trois enfants" - on n'en saura pas plus, vie privée oblige - vivant entre le 16e arrondissement de Paris et son petit village de Bars, dans le Gers, qu'elle rejoint régulièrement en train-couchette.
NKM, "parachutée sans programme"
La faute à qui ? Nathalie Kosciusko-Morizet, grande favorite à droite, à qui Douce de Franclieu réserve ses meilleures foudres. "C'est à cause de NKM que j'ai décidé d'être candidate. Je suis une libérale ! NKM, elle, n'a jamais travaillé dans une entreprise ou mis les mains dans le cambouis. Elle a fait toute sa carrière dans le public, à créer des normes à l'image du Grenelle de l'environnement.
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