lundi 8 juillet 2013

Appel du Front de Gauche pour des listes autonomes

En mai 2012, les parisiennes et les parisiens dans leur majorité ont mis en échec Nicolas Sarkozy. Elles et ils ne l’ont pas fait pour que les mêmes politiques libérales d’austérité se poursuivent. Tous les feux sont au rouge : austérité, récession, augmentation du chômage et de la précarité, casse de la protection sociale et des services publics, démocratie minée par la multiplication des affaires qui dévoilent les collusions au sein de l’oligarchie politico-financière, politiques productivistes qui aggravent la crise écologique, montée du racisme et des discriminations… 

Nous ne nous résignons pas à cette situation qui est dramatique pour le pays, aggrave la crise et fait monter la droite et l’extrême-droite. Il y a urgence à construire une alternative politique qui propose d’autres perspectives économiques, sociales, écologiques et morales, au plan national comme au niveau local. A cet égard, les élections municipales de 2014 seront une échéance d’importance, les enjeux nationaux et municipaux étant étroitement liés. 

 Comme au plan national, nous voulons infliger une défaite à la droite et faire reculer l’extrême-droite. Ainsi il est hors de question que Paris passe à droite. Et la meilleure garantie pour cela est l’existence de listes de rassemblement de forces de gauche indépendantes de la politique austéritaire et social-libérale du gouvernement et de la majorité actuels dans laquelle s’inscrivent le PS et EELV au niveau municipal. En laissant ouverte la possibilité d’alliance avec le Modem – ce à quoi nous nous opposons fermement – la candidate du PS, Anne Hidalgo, confirme d’ailleurs son intention de mener une politique compatible avec les choix libéraux et d’austérité de cette formation de droite. 

Nous voulons rompre avec la logique gestionnaire municipale qui ne consacre qu’une petite partie de la manne financière des droits de mutation et des impôts prélevés sur les entreprises pour financer les politiques sociales. Paris est une ville riche (+ de 7 milliards de budget) qui aurait les moyens de financer une politique anti-crise solidaire ambitieuse, au niveau local et métropolitain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire