jeudi 11 juillet 2013

La Cour des comptes tance Paris-Dauphine sur sa gestion

C'est un rapport que les initiés attendaient. Après avoir audité Sciences Po Paris, la Cour des comptes s'est intéressée à sa rivale, Paris-Dauphine, spécialisée en économie. Mais, cette fois, le résultat n'a pas été publié. Ce document, que Le Monde s'est procuré, n'exsude pas le scandale, il est vrai. La gestion de Laurent Batsch, président de Dauphine, apparaît moins débridée que celle de Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris entre 1996 et 2012, année de son décès dramatique à New York.

La Cour des comptes montre que Dauphine, dotée du même statut de "grand établissement" que Sciences Po, parvient aux mêmes résultats pour beaucoup moins cher. Un étudiant de Dauphine coûtait 5 833 euros à l'Etat en 2011 (contre 8 686 euros pour Sciences Po Paris en 2010).

Mais, même si l'on est loin des "dérives" que la Cour avait dénoncées après sa visite à Sciences Po Paris, elle se montre cependant assez sévère avec Dauphine en relevant "deux irrégularités significatives ". Ainsi, l'université a pris l'habitude de demander à des associations, des sociétés privées et même à des personnes officiant comme enseignants à titre privé, de dispenser des formations.
Deuxième "irrégularité" : "des désordres ont été constatés au sein de la formation continue." 

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