vendredi 12 juillet 2013

Supplice chinois à Paris

C'est une interjection bien connue de ceux qui ont vécu ou voyagé en Chine. Il suffit de prononcer "Paris", "France" ou "français" pour que vos interlocuteurs chinois, les yeux pétillants, lâchent à leur tour "langman" : un mot mandarin pour dire "romantique". La capitale française et la France ont toujours bénéficié d'une réputation de charme dans la première puissance économique asiatique. S'y rendre est l'aboutissement d'un rêve pour de nombreux jeunes couples en voyage de noces.
Ce voyage, Gan Di, un jeune étudiant en médecine qui s'est marié début juin à Harbin, dans le nord de la Chine, l'avait soigneusement préparé. A 27 ans, il appartient à cette génération des "balinghou" ("Après 1980"), ces jeunes qui ont profité de la croissance générée par les réformes économiques des vingt dernières années et qui visitent désormais le monde entier, comme l'ont fait 83 millions de Chinois en 2012.
Quelques jours après son mariage, Gan Di et sa femme se sont donc envolés pour Paris. Mais, lors d'un trajet en métro, la lune de miel a tourné au vinaigre. "On a profité du fait qu'il y avait du monde pour se coller à moi. Lorsque je m'en suis rendu compte [mes agresseurs], sont vite descendus", raconte-t-il. Il s'est retrouvé sans portable et sans portefeuille. "Détestables voleurs de Paris !", a-t-il témoigné sur son compte de microblogs.

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