jeudi 19 septembre 2013

"Anne #Hidalgo (#PS) : la sécurité est un droit à ne pas traiter avec légèreté"

Candidate PS à la Mairie de Paris, Anne Hidalgo, qui présentera des listes sous le double signe de la parité et du non-cumul des mandats, estime que la droite parisienne traite « avec légèreté» le dossier de la sécurité. Ainsi juge-t-elle que l'idée de Nathalie Kosciusko-Morizet de rétablir des arrêtés anti-mendicité agressive est de la pure « gesticulation ».

On a changé Anne Hidalgo. Finie la candidate empruntée, qui s'abritait derrière Bertrand Delanoë, pesait le moindre de ses mots et veillait à ne parler, sauf par allusions, ni de sa rivale UMP ni d'elle-même. Maintenant, elle ose, elle cogne et entend qu'on la respecte. Halte, dit-elle, à la « condescendance » ! Feu sur ceux qui prétendaient avoir cherché en vain chez elle une quelconque « aspérité» « L'aspérité, martèle l'Andalouse (naturalisée française en 1973), c'est que je suis là où je ne devrais pas être. » Et Anne Hidalgo d'insister soudain, comme jamais : « Le pouvoir, ça se conquiert. Dans la loyauté, mais ça se conquiert. »

La candidate socialiste se dit convaincue que le 5e arrondissement va basculer à gauche, ce qui ôterait toute chance à la droite de reconquérir Paris. Dans son élan, elle s'en prend à « la candidate de la droite parisienne ». Voici NKM accusée de n'avoir pas « l'expérience des vraies blessures» (de celles qui permettent de « se forger » dans l'adversité), de « manquer de finesse politique », de n'avoir pas de troupes et, au total, de ressembler un peu trop à... Nicolas Sarkozy !

L'objectif d'Anne Hidalgo n'est pas de participer à Paris à un pancrace de femmes. C'est politiquement qu'elle « cherche » Nathalie Kosciusko-Morizet. Et c'est le dossier de la sécurité qui, aujourd'hui, oppose les deux femmes. Mercredi, sur i>Télé, NKM assure que c'est à Paris « le problème numéro un » et réclame la réintroduction des arrêtés anti-mendicité. Anne Hidalgo bondit : « Le problème numéro un, c'est le logement. Puis l'emploi. » Mais la disciple de Martine Aubry et l'admiratrice de Manuel Valls n'entend pas se laisser déborder.


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