mardi 29 octobre 2013

Droit au logement : osez, tout est permis !

Les élus du Front de gauche voudrait créer un village d’accueil des Roms dans le XVIème arrondissement de Paris. Jean-Marc Ayrault approuve.



Nous étions habitués à ce que le droit au logement, vieux serpent de mer de l’extrême gauche, refasse surface chaque automne à la faveur d’une baisse du mercure. Nous étions coutumiers des traditionnelles revendications de réquisitions des logements vacants, de baisse des loyers (voire de gratuité totale du logement), d’augmentation des taxes sur les propriétaires et d’une multitude de mesures visant à dissuader qui que ce soit de mettre son bien (quel gros mot !) en location voire même d’en posséder un !
Cette haine du possédant, à qui l’on reproche finalement de ne pas être plus altruiste que le reste de la population, c’est-à-dire de ne pas accueillir avec plus de ferveur son avis d’imposition, est un travers bien connu en France. Il aura simplement suffi d’une petite cure de fiscalité socialiste pour le rendre finalement moins antipathique ou devais-je dire plus compréhensible aux yeux de beaucoup de Français qui goutent à leur tour aux plaisirs de l’asphyxie.
Pourquoi alors écrire cet article sur le droit au logement qui n’aura pas pour autre conséquence que d’alimenter le marronnier qu’il dénonce ? C’est que cette année les marrons ont une saveur bien particulière, il y a de l’innovation ! Les élus du Front de Gauche ont cette année sorti la brillante idée de créer un village d’accueil des Roms dans le XVIème arrondissement de Paris. Jusque-là rien d’anormal, nous sommes en démocratie et le Front de Gauche est là bien dans son rôle, il n’y a rien de blâmable à cela. J’ai été en revanche bien plus surpris par la réponse du chef du gouvernement, à savoir, un « pourquoi pas ». Je vous confesse avoir été atterré par tant d’idiotie.
Que ce « village » serve de lieu d’accueil aux Roms n’est pas la question. Il pourrait s’agir d’accueillir des Américains, des Australiens ou des Japonais, cela ne changerait absolument rien au problème, l’auteur n’a aucun souci avec la diversité, bien au contraire. La vraie question est : Comment peut-on se moquer, sans même s’en rendre compte, de millions de Français ?

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