lundi 28 octobre 2013

Logement social et classes moyennes: le gros mensonge de Mme Kosciusko-Morizet, par Ian Brossat

Depuis plusieurs jours, Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas de mots assez durs pour le logement social. Point essentiel de l'accord entre communistes et socialistes parisiens, notre ambition d'atteindre la barre symbolique des 30%, l'irrite tout particulièrement. C'est pourquoi elle et ses porte-paroles répètent sans discontinuer : comment peut-on prétendre tout à la fois défendre les classes moyennes et proposer 30% de logements sociaux dans la capitale?
On rappellerait volontiers à Madame Kosciusko-Morizet que la situation difficile des classes moyennes est d'abord le résultat de la spéculation immobilière -contre laquelle le gouvernement dont elle était ministre a toujours refusé de lutter. Mais la députée de l'Essonne n'a visiblement pas (encore) pris le temps d'étudier ses dossiers dans le détail. A Longjumeau, dans la circonscription dont elle est toujours députée, il y a aujourd'hui 31% de logements sociaux... Que veut donc nous dire Nathalie Kosciusko-Morizet? Que le logement social, c'est seulement pour les pauvres? Et que des pauvres à Longjumeau, oui - mais pas à Paris? En tout cas, toute son argumentation est un impressionnant tissu de contrevérités et de mensonges.

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