dimanche 10 novembre 2013

Les mirages de la vidéosurveillance

Depuis le début des années 2000, l’insécurité étant au cœur des préoccupations des citoyens, la vidéoprotection est apparue comme un outil propre à résoudre une partie significative de ce problème. C’est donc en toute logique que l’État à partir de 2010 a lancé un grand chantier pour augmenter de manière significative le parc de caméras de surveillance de la voie publique. Pour ce faire, il a doté le F.I.P.D. (fonds interministériel de prévention de la délinquance) de fonds destinés à couvrir à hauteur de 40%, les frais d’investissement des communes s’équipant de cet outil.
Dans le même temps, afin de promouvoir cet outil, l’État a commandé des rapports[1] mettant en lumière les conditions de mise en œuvre, puis l’efficacité du dispositif. Or, ces rapports posent problème. En effet, a contrario de nombreux pays occidentaux, la criminologie n’est pas une discipline universitaire, elle reste le pré carré de l’État, ce qui laisse planer un doute quant à l’impartialité de ces productions. Par ailleurs, la méthodologie employée est sujette à caution. 
La suite : Vexilla-Galliae.fr/

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