lundi 4 novembre 2013

Place Stéphane Hessel

Le 21 octobre dernier, jour anniversaire de la naissance de Stéphane Hessel, on a inauguré une place à son nom à l'intersection des rues du Montparnasse, d'Odessa, Delambre et du Boulevard Edgar Quinet[1]. Cet événement m’avait échappé. Sa recension partisane sur Facebook ce jour, m’a incitée à me plonger dans les témoignages divers accessibles sur l’Internet[2]. J’ai lu sur le réseau social bien connu les commentaires d’une photographie de la nouvelle plaque portant mention Place Stéphane-Hessel (1917-2013), ambassadeur de France, résistant, déporté, défenseur des droits de l'homme.
Un internaute placarde comme une revendication en commentaire, un lien menant sur dreuz.info, Francophone, chrétien, neo-conservateur (sic) et pro-israélien du 01/11/2013,Hessel, faussaire jusqu’après la mort par Hervé Roubaix (dont on sait seulement qu'il est un ex-data journaliste d'un média en ligne nord-américain)[3]. Par curiosité je le suis. Je n'y lis que des propos évasifs présentés comme des vérités sur les turpitudes du voyou vieillard, à l’instar du texte de Pierre-André Taguieff cité en référence et publié sur le même support le 27/03/2013 comme sur d’autres[4] qui montrent en soi, le degré de légitimité de ces allégations ; en particulier quant à la publication de ce même texte à la virgule près sur le site Le Gaulois.
 Pourquoi tant de haine ?
 Les rédacteurs de ces textes ne devraient pas bouder les notes en bas de page (ce dont je risque d’abuser, veuillez m’en excuser) qui permettent à tout journaliste et tout directeur de recherches du CNRS, dignes de ce nom, de citer des références aussi complètes que possible pour que le lecteur puisse vérifier en conscience l'exactitude des propos et leur contexte.
Selon Hervé Roubaix, qui s'indigne de l'inauguration d'une place à ce nom honnis, Hessel aurait dit : que l’occupation nazie avait été« relativement inoffensive ». Il m’a fallu quelques heures pour retrouver la citation de la déclaration de Stéphane Hessel de novembre 2010, au Frankfurter Allgemeine Zeitung (sic). Je veux le contexte.
Au cours de cette recherche de la réalité des faits à défaut de la vérité, j’ai en arrière-pensée le billet que j’ai posté récemment sur la frontophobie. Je crois en effet qu’en manipulant d’un côté comme de l’autre ces faits, de glissade en abus de langage, on mène d’autres gens à l’abîme. En lisant les textes que j’essaie de comprendre depuis ce matin, je me rends bien compte qu’il est vraiment très facile de sombrer.
Mais revenons-en au sujet de ce billet : la contestation anti-Hessel à la suite de l'inauguration de la place éponyme.

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