lundi 6 janvier 2014

La délicate question du diesel à Paris, par @lheretique

La pollution de l'air s'est invitée dans tous les programmes des candidats à la mandature suprême à Paris.
C'est le projet de Marielle de Sarnez qui a fait l'objet de la meilleure couverture médiatique mais, bien entendu, tous les candidats ont présent à l'esprit cette problématique. Le diesel ne représente pas la totalité de la pollution atmosphérique, loin de là, mais bien 25 à 30% sans doute.
Je parle en connaissance de cause : j'ai un véhicule diesel et j'habite Paris. Cela fait un moment que je fais mes comptes et mes décomptes. Il n'y a rien à faire : quelle que soit la solution envisagée, je suis vraiment perdant financièrement si j'opte pour la solution sans voiture ou pour l'achat d'un véhicule propre. La seule location d'une automobile pour partir en vacances me coûterait l'équivalent de l'entretien de mon véhicule personnel pendant un an. Si je devais ajouter les frais d'utilisation d'autolib et ceux des transports en commun en prime, je double voire triple mon budget de déplacement. Sans véhicule, tous mes temps de transport sont de doublés à triplés et cela m'occasionnerait d'autres frais (gardes d'enfants entre autres) et un inconfort bien supérieur (sans automobile on doit renoncer aux visites en banlieue, aux départs en vacances au moment souhaité et, sur le lieu de vacances, à toute forme de mobilité).

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