jeudi 30 janvier 2014

La fin du Sarkozysme dans le 92 ?

Municipales dans les Hauts-de-Seine: nouvelle droite contre barons sarkozystes

Nicolas Sarkozy a perdu de son aura dans son fief des Hauts-de-Seine et une nouvelle génération de dissidents divers droite cherche à profiter des guerres fratricides à l'UMP pour faire tomber, aux municipales, les barons de l'ancien président.


On en a marre de l'ancienne génération des sarkozystes. Notre coeur ne penchera jamais à gauche, mais on veut une nouvelle droite moins bling-bling", lâche une commerçante sur le marché de Neuilly-sur-Seine. Les luttes de pouvoir ont usé. Comme à Boulogne-Billancourt où le maire sortant, Pierre-Christophe Baguet, est investi par l'UMP, ouvertement soutenu par Jean-François Copé et François Fillon tandis que son adversaire, Pierre-Mathieu Duhamel, a les faveurs d'Alain Juppé. 

Les chiffres sont sans appel. Entre 2007 et 2013, le parti a perdu plus de 30% de ses adhérents dans le département et, à Neuilly-sur-Seine, où Nicolas Sarkozy fut maire de 1983 à 2002, la chute est encore plus sévère (-40%). "2007 a été une année particulière avec l'élection présidentielle qui a fait flamber le nombre d'adhésions", relève Roger Karoutchi, secrétaire départemental de l'UMP des Hauts-de-Seine. 

Mais, "il ne faut pas le nier: dans une ville comme Neuilly, les militants sont déroutés. Le psychodrame de 2008 reste encore dans les esprits", reconnaît le sénateur. David Martinon, alors porte-parole de l'Elysée, avait été investi par l'UMP avant d'être lâché en pleine campagne électorale. Depuis, le parti a perdu la ville, le canton, et la circonscription au profit d'un chef d'entreprise jusque-là inconnu en politique, Jean-Christophe Fromantin (DVD). 

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