dimanche 12 janvier 2014

Pourquoi je me retire de la campagne municipale, par Samuel Dufay

Une alternance à Paris aurait été souhaitable. Mais face à une municipalité sortante bien organisée et implantée, dont le bilan n’est pas non plus honteux,  le premier impératif pour une liste de reconquête était de se mettre au diapason des attentes profondes de nos concitoyens de renouvellement des pratiques politiques.
Dans le climat de défiance généralisée de la population vis-à-vis des politiques, comment imaginer pouvoir séduire les électeurs en se focalisant sur les petits calculs politiciens, les parachutages,  la sauvegarde des intérêts particuliers des écuries et clans ?
Nathalie Kosciusko-Morizet ment lorsqu’elle dit que les crispations locales viennent de sa volonté d’imposer le renouvellement. Avec des têtes nouvelles comme Jacques Lefort (UMP), Anne Lebreton et Philippe Dervaux (UDI) ou moi-même (élu en 2013), les forces vives de l’arrondissement étaient prêtes à relever ce défi dans l’unité.
Les états-majors parisiens ont préféré caser ou recaser 3 élus ou apparatchiks venant d’ailleurs, méprisant ainsi les militants des 3 mouvements concernés, comme les habitants du onzième. Comme je l’ai défendu en conseil d’arrondissement en décembre 2013, seule une baisse drastique des indemnités attachées aux postes de conseiller de Paris pourra mettre fin à ces dérives.

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