jeudi 6 mars 2014

« L’alternance ne sera pas une revanche » – Entretien avec Pierre-Yves Bournazel (#UMP)

En ce jeudi pluvieux, je me suis rendu à la permanence de Pierre-Yves Bournazel, candidat UMP à la mairie du 18ème. J’entre donc au 87, rue du Mont-Cénis. Un endroit spartiate, où les affiches et autres tracts jonchent le sol. Un membre de l’équipe m’accueille, toujours très cordial (on est en période électorale). En attendant le bonhomme, nous discutons de tout et de rien, de Libé, de la pertinence de ses pages culture, du 18ème, et autres sujets à la mode. Je patiente, car le candidat est un homme occupé, naviguant de rendez-vous en réunions, il a 20 minutes de retard. Lorsqu’il arrive enfin, malgré sa frêle silhouette, il est plein d’énergie. L’interview peut commencer.

Rémi Loriov – Pourquoi êtes-vous entré en politique ? Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?
Pierre-Yves Bournazel - Bonne question. Très jeune j’avais le goût de l’histoire, qui m’a été inculqué par mon grand-père, qui avait connu la guerre. Donc j’ai commencé à m’intéresser à tout cela. Pourquoi la guerre, l’avant-guerre, la résistance, l’occupation. Ça m’a amené à m’intéresser à l’histoire politique, qui m’a amené à m’intéresser à la vie publique. Donc très jeune j’étais passionné d’histoire, de géographie et d’actualité. Dans ma famille, on ne faisait pas spécialement de politique, je ne viens pas d’une dynastie. C’est plutôt moi qui ai amené la politique. Mais ça reste difficilement explicable parce que j’étais très jeune. C’est aussi une appétence  pour le débat d’idées et de progressivement se dire, qu’au fond on veut s’engager, car on s’est forgé quelques valeurs. On sent qu’on a le caractère pour ça. Je ne venais d’aucun sérail, d’aucun cercle. Il a fallu me battre plus que d’autres. Et puis ce sont les rencontres, de gens qui m’ont mis le pied à l’étrier.  Françoise de Panafieu par exemple. Mais ensuite, il faut aussi savoir s’imposer par son travail, et son engagement.

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