mardi 8 avril 2014

@datirachida (#UMP) ne voulait pas la victoire de #NKM

Les SMS de Dati au PS
«NKM fout le feu à Paris!». Alors candidate PS à la mairie de Paris, c'est le SMS qu'aurait reçu Anne Hidalgo de Rachida Dati. Les auteurs du livre racontent que la maire UMP du chic VIIe arrondissement n'a pas hésité à se moquer de son ancienne collègue au gouvernement auprès des socialistes. Ainsi, le porte-parole d'Anne Hidalgo, Bruno Julliard, aurait reçu des félicitations par texto de l'ancienne garde des Sceaux après avoir moqué NKM sur Twitter. «Ton tweet m'a fait mourir de rire!», a-t-il pu lire sur son smartphone. En privé, c'est auprès de Pierre-Yves Bournazel (ex porte-parole de NKM) que Rachida Dati se serait épanchée: «Je ne souhaite pas sa victoire, si Nathalie gagne, elle n'a pas fini de nous faire chier!» 


lundi 7 avril 2014

Déculottée municipale, J+7 : Anne Hidalgo a gagné... grâce aux 3 erreurs de NKM

Avatar de Aurélien Véron




La défaite de Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris apparaît limitée avec la prise du 9e arrondissement. Il s’agit pourtant bien d’un échec lourd avec 44.06% des voix contre 53.34% pour Anne Hidalgo.

"Échec collectif" comme l’a rappelé Pierre-Yves Bournazel, tête de liste NKM dans le 18e.

J’y vois trois raisons : entretien des divisions, poids prépondérant des appareils de parti et faiblesse du projet. Paris reste donc dans les mains de la gauche par défaut. Anne Hidalgo peut remercier la droite et le centre de leurs erreurs stratégiques.

1. Beigbeder, Delsol, les divisions de trop

Loin de rassembler, Nathalie Kosciusko-Morizet a engendré des divisions inutiles qui lui ont coûté cher. Entre les deux tours, la tentative ratée de sortir Franck Margain de la liste du 12e arrondissement sans le prévenir a révélé un réel amateurisme dans les basses manœuvres.


En décembre déjà, l’éviction de l’entrepreneur Charles Beigbeder avait déclenché une première salve de critiques contre sa gestion chaotique des listes parisiennes. Le retrait de l’investiture d’Hélène Delsol dans le 2e arrondissement à trois semaines du scrutin, incompréhensible pour le commun des électeurs, a aussi ajouté à la confusion.

samedi 5 avril 2014

Mais à qui @YaminaBenguigui a t-elle donnée sa procuration au Conseil de Paris ?

#ConseildeParis : les adjoints nommés

#ConseildeParis : @YaminaBenguigui absente ?

Poursuivie par Valls pour avoir dénoncé l'impunité des policiers

@NKM_paris au #ConseildeParis

Au #conseiledeparis @Anne_Hidalgo (#PS) cité Foucault

Manifestation contre les crimes policiers et les violences policières

5 Avril 2014 15 heure métro Anvers




30 ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme, lancée pour répondre à la multiplication des crimes racistes et sécuritaires, il semble que rien n’a changé : la liste des victimes dans les commissariats, à bord de fourgons de police, morts suite à une intervention des forces de l’ordre, s’allonge indéfiniment. Ces dernières années, les morts au cours de courses-poursuite, par clé d’étranglement, par pliage ou encore les personnes mutilées par des tirs d’armes prétendument « non létales », se sont multipliées.

Les « bavures » policières n’existent pas. La police tue et violente depuis des décennies, dans des circonstances souvent similaires, et souvent les mêmes personnes : on est passé des ratonnades d’Algériens dans les bidonvilles de la région parisienne dans les années 1960 à la « neutralisation » de « suspects » dans les « quartiers sensibles » aujourd’hui. Et quand elle n’endeuille pas une famille, des amis, des quartiers entiers, la police laisse derrière elle des blessés de plus en plus nombreux.

Aux mobilisations des familles réclamant Vérité et Justice pour leurs proches morts aux mains de l’état ou mutilés par la police, la justice répond presque invariablement par des non-lieux ou des acquittements, dans les cas où une instruction a été ouverte. à l’inverse, quand des révoltes éclatent suite à un crime policier, la machine judiciaire se met en route immédiatement pour faire tomber des têtes et distribue de lourdes peines de prison. D’un côté les syndicats policiers et l’état cherchent à renforcer l’impunité policière, notamment par l’instauration d’une « présomption de légitime défense » équivalant à un véritable permis de tuer, une peine de mort qui ne dit pas son nom. De l’autre, on assiste à de véritables exécutions judiciaires, les atteintes à des policiers étant de plus en plus sévèrement punies, et la justice cherchant à tout prix à trouver des coupables.

Les familles et proches de victimes doivent le plus souvent attendre des années pour voir une instruction ouverte, quand un non-lieu ne vient pas tout bonnement clore des années de souffrance et d’attente. Quand l’instruction aboutit à une mise en examen des policiers, ceux-ci sont très rarement reconnus coupables. Et quand c’est le cas, ils sont condamnés à des peines de principe. « Que vaut la vie de Youssef ? » demandaient les proches de Youssef Khaïf, abattu d’une balle dans la nuque par un policier à Mantes-la-Jolie en 1991. à cette question, la Justice, qui acquitta son meurtrier dix ans plus tard, répond toujours de la même manière : la vie d’un Noir ou d’un Arabe vaut moins que la liberté d’un policier et que le sacro-saint maintien de l’ordre républicain, quand bien même ce dernier n’était pas menacé.
Depuis des années, les familles et les comités Vérité et Justice réclament une reconnaissance de ces crimes, une manière d’honorer leurs défunts, que les médias et la justice salissent souvent pour légitimer leur mise à mort. Elle réclament la fin des pratiques policières mortelles comme la clé d’étranglement, le pliage ou les courses-poursuite pour de simples infractions au code de la route. La fin aussi des pratiques de chasse de la police qui aboutissent à la multiplication des accidents mortels et des mutilations, notamment par l’usage intensif du flash-ball.

Au-delà des crimes eux-mêmes, c’est la recherche de vérité et le combat des familles, mais aussi de tous ceux qui dénoncent publiquement la violence de l’état et de sa police, qui sont de plus en plus réprimés. Lorsque la police ne tire pas pour tuer les indésirables, elle tire pour blesser ceux qui les soutiennent : flash-ball, LBD et grenades sont de plus en plus souvent utilisés, en banlieue comme lors de manifestations, pour faire taire ceux qui s’organisent.

Il n’est plus rare également de voir le Ministère de la Justice s’en prendre à ceux qui dénoncent ces violences sur internet, comme ça a été le cas pour le site Copwatch en 2012 ou pour Urgence Notre Police Assassine (site animé par Amal Bentounsi, dont le frère Amine a été tué d’une balle dans le dos en 2012) cette année [1], attaqués en justice pour diffamation et contraints de se justifier d’utiliser leur liberté la plus fondamentale, la liberté d’expression.

L’état, sa police et sa Justice, ont le monopole de la violence. Face à eux, nos forces sont éparses. C’est pourquoi il est plus que temps de s’organiser autour des familles et proches de victimes, pour trouver la manière d’unir nos forces dans un combat si inégal face à la police et la justice.
Rejoignez-nous dans cet effort pour obtenir la vérité et pour dénoncer la vraie nature de la police !

RDV le SAMEDI 05 AVRIL 2014 à 15H à la sortie du METRO ANVERS (PARIS)

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Texte d’appel à diffuser (version longue)
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Texte d’appel à diffuser (version courte)

[1] Amal est citée à comparaître devant la 17ème chambre du TGI de Paris le 7 avril 2014 à 9h

@Anne_Hidalgo (#PS) formellement élue maire de Paris

mercredi 2 avril 2014

#MUN75004 - Elections dans le 4e : Vincent Roger (UMP) dépose son recours ce mercredi

MUNICIPALES 2014 – Le candidat UMP aux élections municipales dans le 4e arrondissement de Paris, Vincent Roger, va déposer un recours ce mercredi au tribunal administratif. L'homme de droite âgé de 44 ans conteste les résultats du scrutin de dimanche qui a donné son rival Christophe Girard (PS) avec 55 voix de plus.

La suite : Metro

mardi 1 avril 2014

Municipales à Paris: les 20 arrondissements à la loupe

Ier - Le roi des forains, Marcel Campion, n'aura pas réussi à détrôner Jean-François Legaret (UMP), à qui il reprochait de vouloir démonter sa grande roue dans le jardin des Tuileries. Ses appels à voter pour le candidat socialiste auront été vains: le maire sortant a été reconduit dès le premier tour avec 51,71% des suffrages exprimés, devant Loïg Raoul (PS, 27,36%) et Elisabeth Bourguinot (EELV, 10,81%). 


IIeme - Jacques Boutault (EELV), ancien journaliste converti au végétarisme, prend racine dans le IIe arrondissement, où il effectuera un second mandat. Le seul maire écologiste de Paris a obtenu 58,24% des voix face à Christophe Lekieffre (UMP), qui fait néanmoins progresser la droite par rapport à 2008 (de 31,66% à 41,76%). L'élection aura aussi été marquée par l'attitude de la dissidente Hélène Delsol. Cette proche de la Manif pour tous, évincée par NKM de la liste d'union de la droite pour ne pas avoir respecté l'accord passé avec les centristes, ne s'est finalement pas maintenue au second tour. Tout en déplorant que "les appareils politiques" de son camp n'aient "même pas pris la peine" de répondre à sa proposition de fusion des listes. IIe - Boutault, héros écolo


IIIe - Aidenbaum gardien du Temple

Le pilier (PS) du IIIe arrondissement de Paris, Pierre Aidenbaum, obtient 60,44% des voix et décroche son quatrième mandat. Avec 39,56%, Marie-Laure Harel (UMP) aura au moins réussi à pousser le maire sortant à un second tour, contrairement à 2008. Avec 4,99% des voix, Bruno Clavet (FN) rate de peu son entrée au conseil d'arrondissement.  

IVe - Christophe Girard rescapé du Marais?

Ce fut très juste. S'il a failli être l'autre grosse surprise de ce second tour parisien (avec Delphine Bürkli dans le IXe), le candidat UMP Vincent Roger n'obtient à l'arrivée que 49,73% des suffrages exprimés. Le socialiste Christophe Girard est donc reconduit avec seulement 55 voix d'avance, alors qu'il avait réalisé 60,95% en 2008. Toutefois, la droite n'exclut pas un recours devant le tribunal administratif: elle remet en cause le décompte des voix et dénonce un affichage sauvage "calomnieux" à un jour du scrutin.  


La suite : L'Express