samedi 22 mars 2014

Premier tour des #MUN75000 : Fin de la campagne

Les règles progressivement mises en place par les pouvoirs publics et le législateur définissent des obligations et des interdits pour l’utilisation des moyens de communication et de propagande électorale. Pour les élections municipales, des règles spécifiques sont également édictées pour la communication municipale en période pré-électorale pour l’année qui précède l’élection.
Les conseillers municipaux seront élus les 23 et 30 mars 2014.
Dès le 1er mars 2013, la communication municipale est soumise à des règles spécifiques.
La campagne électorale officielle débute le 10 mars 2014, elle s’achève le 22 mars 2014 à minuit. Pour le second tour, elle s’ouvre le 24 mars 2014 et se termine le 29 mars 2014 à minuit. C’est durant cette période que les moyens de propagande sont le plus strictement réglementés.

Les municipales à Paris expliquées en moins de 2 minutes



#MUN75000 : Comment le maire de #Paris2014 est-il élu ?

L'élection du maire de Paris se fera en  3 étapes

1. les parisiens votent, dans leurs arrondissements, pour des conseillers d'arrondissements (scrutin majoritaire avec une dose de proportionnel), en deux tours. Les 518 conseillers d'arrondissement élisent leurs 20 maires d'arrondissement
2. En fonction de l'élection de ces 518 conseillers d'arrondissements, 163 conseillers de Paris sont désignés proportionnellement.
4. Les 163 conseillers de Paris élisent le maire de la Capitale. 





Un article de l'Internaute 



Première étape : l'élection des 518 conseillers d'arrondissement
Chaque arrondissement parisien correspond à un secteur électoral. Pour chaque arrondissement, la liste qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés lors du premier tour de scrutin se voit attribuer un nombre de sièges égal à la moitié du nombre de sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle, y compris celle qui a déjà obtenu la moitié des sièges. 
Ce mode de scrutin, élaboré par Gaston Defferre en 1982, accorde ainsi une prime massive à la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement. C'est pourquoi une liste peut être majoritaire en voix et minoritaire en sièges

Seules peuvent se présenter au second tour les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés au premier. La répartition des sièges se fait alors selon le même principe. 


Au total, 518 conseillers sont ainsi élus. Le nombre de conseillers par arrondissement est proportionnel à la population de cet arrondissement. Le moins peuplé, le Ier, compte 3 conseillers de Paris et 10 conseillers d'arrondissement. Le plus peuplé, le XVe, compte 17 conseillers de Paris et 34 conseillers d'arrondissement.

Après les élections des conseils d'arrondissement, 163 conseillers de Paris sont désignés proportionnellement et par arrondissement parmi les élus pour siéger au Conseil de Paris.





Seconde étape : l'élection du maire d'arrondissement
Une semaine après le scrutin, le conseil d'arrondissement rassemble les conseillers d'arrondissement, qui ne siègent que dans cette instance locale, et les conseillers de Paris, qui siègent également à l'Hôtel de Ville. 
Chaque conseiller d'arrondissement vote pour élire le maire d'arrondissement.





Troisième étape : l'élection du maire de Paris
Il revient ensuite aux 163 conseillers municipaux d'élire le maire de Paris
Si aucun candidat ne parvient à obtenir les voix d'au moins 82 conseillers aux deux premiers tours de scrutin, un troisième tour a lieu à la majorité relative. 
Les premières élections municipales ont eu lieu le 25 mars 1977. Depuis cette date, trois maires se sont succédé à l'Hôtel de Ville : Jacques Chirac (1977-1995), Jean Tiberi (1995-2001) et Bertrand Delanoë depuis 2001.

#MUN75000 : #Paris2014 : Les municipales en 5 questions

Les 23 et 30 mars auront lieu les municipales. Alors que les candidats et leurs équipes se sont déjà lancés dans la bataille, il n'est pas trop tôt pour faire le point sur l'élection avec ce «questions-reponses».


Les 23 et 30 mars 2014, vous irez peut-être voter dans l'un des 25 bureaux de vote de l'arrondissement. Voter pour quoi? Pour qui? 
Mais d'ailleurs, êtes-vous sûr d'être bien inscrit?

Pour quoi je vote, exactement?

Lors des municipales parisiennes, on vote à la fois pour des conseillers d'arrondissement et des conseillers de Paris. Concrètement, cela veut dire que dans chaque arrondissement, il y aura autant de noms sur chaque liste présentée que de sièges à pourvoir pour le conseil du 9e, et de sièges réservés au 9e au Conseil de Paris. Le 9e a 10 conseillers d'arrondissements. Le Conseil de Paris, auquel siègent 163 élus, réserve 4 sièges à des élus du 9e. Il y aura donc 14 noms sur chaque liste. 


Election du maire de Paris : mode d'emploi

#MUN75000 : Qui sont les têtes de liste à #Paris2014 ?

Comme tous les français, les parisiens élisent leur maire en mars 2014. Le maire sera la tête de liste de la famille politique ayant obtenu la majorité des sièges du conseil de Paris, après un scrutin à trois tours (deux tours en arrondissement, au suffrage direct par les électeurs, puis le vote du conseil municipal). Voici les 6 personnalités susceptibles de devenir le maire de Paris en Mars prochain.



 

 


 
Parti de Gauche - PG / Front de Gauche - FDG (extrême gauche "écosocialiste") :  Danielle Simonnet (42 ans), conseillère de Paris, élue dans le 20eme arrondissement, déléguée "Lutte contre les discriminations, intégration, handicap et monde associatif", candidate dans le 20eme arrondissement. Danielle Simonnet conduit la liste Front de Gauche.


 



Europe Ecologie Les Verts - EELV (gauche)  : Christophe Najdovski (44 ans) , maire-adjoint de Paris chargé de la petite enfance et conseiller du

 

 
12e arrondissement, délégué aux jardins partagés, membre du conseil d'administration de la Société de gérance d'immeubles municipaux (SGIM). Christophe Najdovski conduit une liste EELV & ouverture.

 





 

 
Parti Socialiste - PS (gauche) : Anne Hidalgo (54 ans), première adjointe au maire de Paris depuis 2001, conseillère régionale d'Île-de-France et retraitée depuis 2011 de son corps d'inspection du travail. Anne Hidalgo est élue dans le 15eme arrondissement et y est candidate. Le PS est associé au Parti Communiste (Ian Brossat),  au PRG mais pas à EELV et au MRC.

 




 


 
Union pour un Mouvement Populaire - UMP (droite) : Nathalie Kosciusko-Morizet (40 ans), maire de Longjumeau, députée de la quatrième circonscription de l'Essonne et candidate dans le 14eme arrondissement. NKM conduira des listes UMP au 1er tour dans les 20 arrondissements avec des candidats centristes (Modem et UDI).  




Paris Libéré - droite : Charles Beigbeider (49 ans), entrepreneur. Charles Beigbeider a crée les entreprises suivantes : Selftrade, Poweo, AgroGénération.
Il conduit des listes dans les 20 arrondissements de la capitale avec des candidats centristes et divers droite.
http://paris-libere.fr








 
Front National -FN (extrême droite) : Wallerand de Saint-Just (63 ans), avocat, conseiller régional de Picardie et candidat dans le 15eme arrondissement. 


Municipales: #Paris2014, Lyon, Marseille, le brelan rêvé du PS

Les trois plus importantes villes du pays pourraient voir la victoire de la gauche. Des métropoles qui cachent la forêt des villes plus petites menacées par la droite. 
La victoire dans les trois plus grandes villes de France semble aujourd’hui être à portée de main du PS. Si Paris et Lyon avaient déjà un maire socialiste, Patrick Mennucci peut entrevoir la possibilité de faire chuter l’indéboulonnable Jean-Claude Gaudin, sénateur maire UMP de Marseille. Des victoires qui permettraient de faire passer plus facilement le cas échéant la perte d’autres villes plus modestes.
À Paris, Hidalgo n’aura jamais vraiment 
eu à douter
Paris est désormais une ville de gauche. Cela se démontre élection après élection. Mais méconnue des Parisiens en début de campagne, la première adjointe de Bertrand Delanoë, aujourd’hui en passe de lui succéder, aurait peut-être pu craindre d’avoir à affronter une adversaire de droite, certes parachutée, mais ancienne ministre et figure de l’UMP. C’était sans compter sur les profondes divisions de la droite, déchirée entre sa frange « libérale » et celle profondément conservatrice, puissante à Paris, et sur la campagne ahurissante d’amateurisme menée par Nathalie Kosciusko-Morizet qui fait face à plus de listes dissidentes que la capitale ne compte d’arrondissements. La liste conduite par Anne Hidalgo, rassemblant notamment communistes, socialistes et radicaux de gauche, espère même maintenant faire élire Marie-Christine Lemardeley, présidente de l’université Paris-III dans le 5e arrondissement, fief de la droite. À gauche, il faudra scruter le score réalisé par les listes Europe Écologie-Les Verts, menées par Christophe Najdowski, mais surtout celle autonome menée par Danielle Simonnet, du Parti de gauche. Le PG bénéficiait dans la dernière mandature de deux conseillers de Paris, membres du groupe Front de gauche constitué avec les communistes. Danielle Simonnet, qui a fait campagne autour du thème de la lutte contre l’austérité, est donnée aux alentours des 5 %.