Il y avait « les marronniers » habituels, ces sujets qui reviennent, saison après saison, à la une des hebdos : « Le pouvoir des francs-maçons », « Le (vrai) prix de l’immobilier dans votre région », « Le classement des hôpitaux » (ou des lycées, c’est selon). Et dans la version presse féminine, « L’opération ventre plat » et autre « Comment avoir des fesses parfaites pour l’été ». Eh bien en voilà un nouveau, « NKM et le prix du ticket de métro ». Bon ce n’est pas au même niveau, certes, on ne fait pas encore les Unes avec ça, mais à ce rythme là, ça finira bien par arriver.
Je pourrais m’en moquer. Et d’ailleurs je m’en moque, n’était ce qui se cache derrière cette obstination à vouloir faire fructifier le sujet. Faut-il que la vie politique manque de sel, de poivre, et de tout, pour qu’on s’acharne à la réduire ainsi ? Faut-il que les vrais débats ennuient, ou dérangent, pour qu’on les fuie avec autant d’obstination dans l’anecdote ? Faut-il enfin que le ridicule soit la seule arme qu’on ait trouvée ?
Le plus curieux, c’est que l’étudiant qui m’interrogeait il y a quelques jours à Sciences Po, avait certainement lui aussi un pass Navigo, ou plutôt une carte Imagine R.
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