mardi 29 septembre 2015

Pourquoi je ne suis pas allée à « #Parissansvoiture »



Par Victoria Melville.

Avec beaucoup de bruit, la mairie de Paris a organisé dimanche dernier une journée « sans voiture ». En soi, l’idée n’est pas déplaisante. Après tout, quoi de plus agréable que d’aller se balader à pied dans les rues parisiennes un dimanche après-midi par un temps scandaleusement clément ? Et pourtant, je n’y suis pas allée. Oh ! Surtout pas !
Il faut dire que la machine à baratin a tourné à plein régime les semaines précédant l’événement. Organisée par un collectif citoyen, secondé par le collectif Vélorution, dont je vous laisse découvrir les présentations sans commentaire supplémentaire, l’événement avait vocation à « apaiser » Paris, pour reprendre les mots d’Anne Hidalgo sur Twitter, lutter contre la pollution et montrer qu’il y a « d’autres façons de concevoir la mobilité en ville ». Pour conclure, Bruno Julliard, interrogé par 20 minutes, s’est montré très satisfait : « En plein scandale du diesel, cette opération montre qu’on peut vivre sans voiture ».
En réalité, l’objectif n’était pas du tout qu’on puisse passer une agréable journée à Paris, admirer l’architecture parisienne plus tranquillement, ou n’importe quelle raison personnelle qui pousse à flâner dans la capitale. L’objectif était, une fois encore, de polariser, de monter les groupes de populations les uns contre les autres, de diviser pour mieux régner. 


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